Sur les toits de la cité de Hurlevent, une ombre courbée se défilait sous le regard de la lune.
Mirage dans la vision des habitants de la ville, mais pas tout autant pour les monstres qui s'y cachent.L'ombre s’arrêtait, elle entendit les cris d'une femme.
Viol, ou agression ou bien-même les deux, le cris fut la première note de l’orchestre nuptiale.
L'ombre apercevait enfin le crime, dans un cul-de-sac d'une ruelle de la place marchande.Seule les lanternes de éclairaient le peu a voir et les gouttes d'eau qui tombaient des caniveaux donnaient le rythme a cette comédie.
L'ombre se montrait enfin et agissait, elle bondit sur le monstre humain.La femme s'enfuit devant cette masse de griffe et de croc montrés en avant.Mais le criminel, lui, resta muet.Tandis que les cris de la femme s’éloignaient avec elle,l'ombre fixait les yeux du criminel et entendit son chœur sonner bientôt le glas de ce dernier.Dans les yeux de la victime, l'ombre y reconnut un épisode oublié de son passé...
"Monstre, tu n'es qu'un monstre" lui répétait les enfants cruel a Havre-du-soir.L'un d'eux, un gamin aux regards malsain, se rapprochait de lui et le frappa au visage"Fils de corniaud, ton père un "Chevalier Noir"??.Un Chevalier Noir digne de ce nom ne serait jamais mort en tombant de son cheval." Par ces paroles, les autres gamins rirent de lui et enfoncèrent encore plus profondément le couteau dans la plaie.Mais s'en était de trop.
Sarog se penchât et prit un pavé dans la main, ce fut a ce moment que le gamin se rendit compte de son erreur.Sarog poussa le marmot sur le sol, et lit dans son visage, la meme chose que sur le criminel.
La Pitié.
Alors,Sarog souleva le lourd pavé et le faire retombé sur le visage de l'insolent gamin.Le sang chaud giclait sur ses vêtements, tandis que les autres gamins furent prirent de terreur et se taire, laissant les paroles de leurs insultes faire place au son de la pierre qui se brisait sur la face du marmot.Il fallut 4 adultes pour arrêter la boucherie.
Mais, est-ce que le gamin avait-il eu de la pitié pour Sarog, lorsqu’il l'insulta?
Est-ce que le criminel avait-il pitié pour sa victime faible et esseulée?
Non, alors pourquoi Sarog aurait-il de la pitié pour ces criminelles et détraqués.
Mais alors, qui est réellement un monstre?
Tandis que l'ombre revint a elle, elle souleva le violeur par le col de sa chemise sale, tempée par la sueur.Le malfaiteur hurla et l'ombre allait mettre fin a cette musique d'un claquement de doigt .Entre le temps ou les griffes s'entrechoquèrent et que l'index claqua la paume, l'ombre se souvint encore dans une partie de sa vie passé.
Le temps était passé depuis l'incident de son enfance, il avait appris a contrôler ses nerfs et sa rage dans la magie des arcanes, dans de vieux grimoires de sa bibliothèques familiale qui partait en lambeaux.Lors d'une réunion familiale pour discuter du futur de sa famille, qui était incertain.Alors que Sarog défendait le fait de continuer la culture de pomme de la famille, sa mère proposait de vendre la maison et leurs propriétés pour être nourris et logés a l’église de Comté-du-nord.Mais Sarog, Gilnéens de sang,était têtu et en plus de ses nerfs incontrôlables, un malheur de plus était inévitable.Alors qu'il voulait finir sa phrase par un claquement de doigt, sa mère prit feu, mais non des flammes rouges chaudes qu'il avait déjà réussi a invoquer pour brûler le feu de cheminé, mais des flammes violettes et vertes qui la consumèrent, elle et son manoir en quelques minutes.
Ce n'est ni le destin qui fit qu'un être précieux a lui brûla par sa faute, ou le mauvais sort qui fit que tout ce qu'il a aimé a été détruit avec le manoir.
Non, c'est simplement que si une entité divine avait vu cette scène ce soir la, elle s'en fiche pas mal, et qu'on doit se débrouiller seul, et non vivre grace a un dieux, sortit de nos illusions d'espoir et de joies.
On est seul, il n'y a que nous.
Le claquement de doigt se fit entendre dans tout le quartier vide et puant, et le violeur implosa par le sort de l'ombre.Son sang degoulina dans le caniveaux, et vint s'ajouter aux goutelletes d'eau qui tombaient pour maintenant donner un bruits plus sourds.
l'ombre se retourna, et vit une femme qui avait du assister a toute la scene.Le seul geste que la femme fit en voyant l'ombre, fut de refermer ses volets, dans un bruits strident.L'ombre se mit a penser, a penser a l'un des moments de sa vie passée a Gilneas,et d'une rencontre.
Sarog quitta Havre-du-soir, ayant gagné la réputation d’être maudits.Il s'installa à Gilneas pour que le monde l'oublie, et qu'il oublie le monde en se mêlant a la foule de la ville.
Arriva de Lordaeron, une famille qui vint s'installer à Gilneas.Elle n'était composée que d'un père et de sa fille, qui s’installèrent a l'avenue de "La rose rouge".
Lors du marché, elle tomba son mouchoir imprégné de son parfum venu de Dalaran, sur le sol poussiéreux.Ce fut Sarog qui lui rendit, en le donnant aux père de la jeune fille.Sarog apprit a ce moment le nom de la jeune fille, Pénélope.Il ne tarda pas qu'ils se rencontrèrent de plus en plus de fois et tombèrent amoureux.Les années passés avec elle furent les peut-etre les plus heureuse de sa vie, et allaient durés surement longtemps.
Le jour arriva ou Sarog la demanda en mariage, et s'épousèrent, au milieu de champs de roses rouge, comme ils l'ont toujours voulu.La ville disait beaucoup de bien de se couple qui durerait jusqu’à la mort. Jusqu’à la mort.
Le soir de leurs anniversaires de mariages, Sarog fut malade et du se coucher beaucoup plus tôt.Pénélope alla chez l’apothicaire royal clamer un remède.
Sur le chemin de l'aller, un homme fort et robuste l'attrapa et la tortura, ses cris furent entendues dans tout le Quartier, son hurlement semblait a celle d'une chienne.
Mais tout le monde l'entendait souffrir mais personnes étaient venues la sauver,
tous les voisins la regardèrent mais personnes étaient venues la sauver.Elle hurlait si fort que sa voix en fut brisée, et qu'elle mourut en souffrant, comme une chienne.
Sarog prit conscience alors que, tous les gens se cachent derrière leurs hypocrisie et leurs soi-disant.Que derrière leurs sourire se cachent la jalousie, que derriere leurs rires se cachent l'ennui et que les gens se cachent devant leurs hontes et leurs peurs.
Alors Sarog crachat sur l'humanité et hurla qu'elle était pourrie.
Il avait pas de la pitié, mais de la honte pour l’humanité, honte de faire partie de l'humanité hypocrite.
L'ombre atteignit un toit, sortit de sa poche le mouchoir, auparavant appartenait a Pénélope, le humant et le frottant a sa truffe.Il le rangea dans sa poche et repensa.
Il repensa a ce que c’était qu’être un monstre parmi les hommes, il repense a cela maintenant qu'il est réelement un monstre pour eux.
Il repensa aussi en regardant les étoiles, que nous sommes seuls et sans divinité; que nous devons nous débrouiller seul.
Mais il repense a son passé d'hypocrite humain et que il aura toujours honte pour le genre humain, même si au fond de lui il restera toujours humain.
Le concert de la nuit s'arette, son rythme se ralentit pour laisser place au lever de soleil qui rechauffe la fourrure de Sarog.